Actualités de Daniel Weber à Strasbourg

 

Communication : nos gestes peuvent nous trahir.

 

L'étude de nos gestes, de nos attitudes, de nos postures, en dit long sur notre personnalité et ce que nous pensons réellement.

Nos gestes nous trahissent sans cesse. Les experts affirment que dans une conversation, les mots n'interviennent que pour 7 %, l'intonation pour 38 % et la gestuelle pour 55 %. C'est dire, à l'extrême limite, le faible poids du contenu de ce que nous disons et l'importance de la manière de le dire... Malheureusement, si nous maîtrisons les mots tant bien que mal, nos gestes, pour la plupart, échappent totalement à notre contrôle.

L'étude de ce langage non verbal s'appelle la gestuologie. Une science fort utile dans toutes les situations de négociations et même dans la vie en général. Elle nous renseigne sur l'état d'esprit de notre interlocuteur et peut même, le cas échéant, nous aider à reprendre l'avantage dans une situation désespérée. Elle nous permet, bien sûr, d'éviter toute attitude gestuelle fâcheuse que l'autre ressentirait inconsciemment et qui nous rendrait antipathique à ses yeux...

Cette méthode d'investigation de la personnalité est naturellement très prisée des recruteurs. Ces derniers y voient un outil d'évaluation supplémentaire face à des candidats stressés et donc peu aptes à maîtriser leurs mouvements inconscients. « Les gestes d'un candidat me permettent de confirmer ou d'infirmer ce qu'il me dit, confie l'un d'eux. Si, par exemple, il croise les jambes ou porte les mains à son visage, surtout à sa bouche lorsque je l'interroge sur tel ou tel point de son CV, c'est qu'il ment probablement. J'insisterai alors sur ce point précis pour voir si le geste se répète. De même, je me méfierai d'un candidat qui croise les bras — signe de retrait — pour m'expliquer qu'il n'a jamais rêvé poste plus intéressant... »

Outil de relations humaines, la gestuologie se révèle être ainsi un code de communication très intéressant à observer, mais également à pratiquer. Curieusement, peu de gens le connaissent. C'est dire l'intérêt que nous devrions tous y porter.

 

Le B.A BA de la gestuologie.

 A titre d’exemples, voici quelques principes :

  • Évitez de porter les mains au visage. Surtout vers la bouche, car c'est le geste du mensonge par excellence.
  • Ne croisez pas les bras. C'est un signe de fermeture qui signifie « je ne vous crois pas ». Si votre interlocuteur adopte cette attitude, cherchez à tous prix à lui faire décroiser les bras.
  • Évitez de même, de croiser les jambes. Même s'il est très courant, c'est un geste de protection. Adoptez plutôt la cheville sur le genou « à l'américaine », car c'est une attitude de compétition.
  • Préférez également les mains posées à plat ou les paumes tournées vers l'interlocuteur plutôt que croisées. Éventuellement, vous pouvez les réunir par les bouts des doigts, en pointe, mais attention car c'est un geste de très grande assurance...
  • Ne franchissez pas l'espace intime des gens (moins de 45 centimètres). Pour mettre quelqu'un à l'aise, gardez vos distances (45 centimètres à 1,20 mètre) ! De même, ne pénétrez pas dans son territoire (derrière son bureau par exemple), sans y avoir été expressément invité.
  • Pour établir un bon contact, regardez votre interlocuteur le plus souvent possible. On vous trouvera sympathique dans presque tous les cas. En affaires, promenez votre regard dans une zone comprise entre les yeux et le front de la personne à qui vous parlez.
  • Ne regardez jamais quelqu'un par-dessus vos lunettes, ce qui lui donnerait l'impression désagréable d'être jaugé.
  • Ne vous asseyez jamais face à quelqu'un car c'est une situation de confrontation. Préférez une position légèrement ouverte, en angle, comme pour accueillir une troisième personne.

 

« Les gestes seraient-ils plus éloquents que les mots ? Il est en tout cas clair que nos gestes, nos mimiques, sont les plus sûrs traîtres de nous-mêmes ». - La clé des gestes – Desmond Morris -

 

 Daniel Weber

Conseil d’entreprise (grands groupes ; E.T.I), formateur, coach certifié.

www.danielweber.fr

 

 

 

Être touché par la Grâce : une surprenante réalité intérieure au service du quotidien.

 Dans son dernier livre intitulé Le Souffle de la Grâce, Grégory Mutombo, loin des manifestations spirituelles souvent déconnectées du monde, propose plus de cent témoignages d’expériences concrètes dans lesquelles le chaos existentiel s’est retrouvé balayé par un vent qui efface les montagnes ou les épreuves multiples qui s’érigent devant nous. Par la très grande diversité des témoins et l’accessibilité de leurs récits, abordant aussi bien le domaine professionnel, familial, relationnel que médical, il apparaît que la Grâce n’est aucunement réservée à une poignée de sages, de saints ou d’éveillés. Elle ne demande, à chaque instant, qu’à entrer dans nos vies.

Comme dit l’auteur : « La Grâce a ceci de remarquable qu’elle est absolument imprédictible. Parce qu’elle est faveur imméritée, aucune posture, aucun acte, aucun talent n’y prédestine. Elle prend quiconque au dépourvu. Vouloir la retenir, c’est s’apprêter à la voir disparaître. La rechercher, c’est un engagement à ne jamais la rencontrer. L’attendre, c’est s’y fermer complètement.

La Grâce est en toute chose, en tout temps, en tout lieu. S’ouvrir à la Grâce n’est pas la demander ou l’attendre, c’est se préparer à l’émerveillement. C’est accepter l’inattendu. Pour la majorité des humains, accoutumés à la dictature mentale de la fatalité, cette acceptation requiert un effort. La seule réponse à offrir à cette réticence devenue presque naturelle est « pourquoi pas ? » : trois petits mots qui ouvrent une brèche gigantesque dans le champ des possibles. »

Dans l’actuel monde économique et politique incertain, soumis à des turbulences et des incertitudes permanentes, facteurs croissants de stress et de risques insensés pour la planète, l’accueil de cette Grâce est un cadeau de la vie en permettant à l’être humain de s’ouvrir à des espaces intérieurs qui génèrent des miracles prenant forme dans la matière, en déjouant toutes les lois humaines.

 P.S : Grégory Mutombo, ancien parachutiste et officier de gendarmerie, a sillonné durant près de deux décennies un monde en proie aux plus grandes dissensions, rencontrant l’Humanité dans bien des facettes de son expression. Aujourd’hui conférencier très inspiré, il partage auprès de milliers de personnes sa vision très apaisante de la vie. J’ai eu l’occasion de le rencontrer et de participer à ses séminaires. Il est également l’auteur de la Symphonie des âmes et du Feu de l’Esprit.

 

 Daniel Weber

Conseil d’entreprise (grands groupes ; E.T.I), formateur, coach certifié.

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La formation des élites françaises : édifiant et inquiétant.

 

Sans chercher à vouloir établir un lien avec la supposée suppression annoncée de l'ENA, Charles Gave, économiste et essayiste de renom, s’était un jour exprimé lors d’un entretien télévisé à propos de sa vision des élites françaises : édifiant et inquiétant. L’extrait de cet entretien surprenant vaut la peine que l’on s’y arrête, d’autant plus qu’il est court. Je cite dans le texte :

« La France fait deux erreurs logiques absolument incroyable.

La première, c’est de penser que ceux qui ont fait les meilleures études sont les plus intelligents. Ce n’est pas vrai du tout. Quand j’étais à l’Université aux Etats Unis, j’avais un professeur que j’aimais beaucoup qui nous a un jour posé la question : pourquoi croyez-vous que l’on cherche à vous embaucher ? J’étais alors dans une business school, et on s’était dit : « mais il est idiot ce gars-là. On cherche à nous embaucher parce qu’on est les meilleurs ». Il répondit : « Non, pas du tout. Vous avez suivi des études (j’avais à l’époque 28/29 ans). Cela démontre que vous n’avez aucun caractère. Si vous aviez le moindre caractère, il y a longtemps que vous auriez créé votre entreprise. Et donc, vous avez prouvé que vous étiez capable de répéter ce que vous disent les professeurs, et c’est ce que l’on appelle l’intelligence, mais cela n’a rien à voir avec l’intelligence dans la vie de tous les jours ». Première erreur : intelligence = études. Ce n’est pas vrai.

Deuxième erreur, c’est de penser que, parce que vous avez fait les meilleures études, vous êtes à même de prendre les décisions. Il n’y a aucun rapport entre les deux.

A partir de ces deux erreurs, on a bâti un système d’éducation qui fait monter les gars qui ont une « mémoire de cheval » et qui n’ont aucun caractère. Ce sont les deux caractéristiques des élites françaises ».

 

Un avis partagé.

Cinglant comme constat. Il n’est, cependant, pas le seul à avoir un avis aussi catégorique, tranché, péremptoire. D’autres avant lui ont exprimé des idées analogues. Je pense, notamment, à Emmanuel Todd qui, en 1979, dans son ouvrage intitulé « Le fou et le prolétaire » disait déjà : « Le système scolaire français traditionnel produit des individus extraordinairement disciplinés sur le plan mental, fervents de l’orthographe, du plan en deux parties, très mal préparés à penser tout seuls. Nos intellectuels sortent de ce moule ».

 

Daniel Weber

Conseil d’entreprise (grands groupes ; E.T.I), formateur, coach certifié.

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Le dilemme du dirigeant : recruter un caractère ou une compétence technique ?

 

Dans son ouvrage intitulé « Le livre du bonheur », Marcelle Auclair consacre un paragraphe dont je vous livre ci-dessous un extrait, au général en chef des armées durant la première guerre mondiale. En effet, il y eut un moment crucial et méconnu qui a marqué un tournant décisif dans le conflit, instant furtif mais essentiel, où le caractère d’un seul homme a su prendre le pas, et faire les choix judicieux dans un contexte de crise mondiale.

 « Au soir de Charleroi, le 25 août 1914, la France était battue. Le général en chef des armées, le maréchal Joffre, analyse les causes de cette défaite :

Ce n’est pas la faute du nombre : nous sommes à peu près à égalité. Ce n’est pas la question d’armement : je n’ai rien vu chez eux qui soit très supérieur à ce que nous avons. Ce n’est pas la question d’hommes : les nôtres valent autant que les leurs. C’est donc une question de chef. Nous en avons trop qui ne comprennent pas ; qui, fatigués, ne sont plus capables de supporter le poids mortel de la guerre. Il faut que je les change. C’est pourquoi je voudrais, pendant que nous reculons, avoir un peu de liberté…

Là-dessus, ce fut un tollé compréhensible : changer les chefs pendant la retraite, n’était-ce pas une folie ? Et ce général en chef qui souhaitait « un peu de liberté » à l’un des moments les plus dramatiques d’une guerre, ne se conduisait-il pas en insensé ?

Mais Joffre tira de sa poche un petit carnet où il avait noté les noms des officiers avec lesquels il avait été en contact, suivis de deux notes : l’une représentait leur valeur technique, l’autre leur caractère. L’expérience de ce début de guerre lui avait prouvé que la valeur technique est beaucoup moins importante que le caractère. Ceux qu’il choisit pour remplacer les défaillants étaient tous des hommes remarquables par leur décision et leur sang-froid.

Voilà qui confirme l’une de mes idées les plus tenaces : il est encore plus important pour nous de travailler sur nous-même que de nous gaver de connaissances, d’acquérir l’argent ou la puissance. Quoi que nous sachions, qui que nous soyons, quoi que nous possédions, si notre caractère n’est pas un grand et beau caractère, si nous ne sommes pas de plain-pied avec les réalités de la vie, capables en même temps de les dominer de très haut, les meilleures circonstances, les plus grands dons ne nous rendront pas plus heureux ».

 

Assumer sans coup férir.

Si la compétence technique peut s’acheter au profit de l’entreprise, il est impossible d’acquérir le caractère d’un individu selon le même processus. Il reste le domaine exclusif, incessible, inaliénable de sa nature profonde. Non monnayable, sa perception est pourtant évidente au premier abord mais ne peut se traduire en espèces sonnantes et trébuchantes. La complexité des relations humaines est là toute entière : impalpable bien qu’existant, le caractère permet de prendre les décisions. Il est l’apanage des hommes qui assurent et assument leurs choix, même lorsqu’il s’agit de naviguer dans la tempête en sachant garder le cap, sans faillir.

« Un chef est un homme qui prend ses responsabilités. Il dit : « Je suis battu ». Il ne dit pas : « Mes hommes sont battus ». – Antoine de Saint-Exupéry -

 

Daniel Weber

Conseil d’entreprise (grands groupes ; E.T.I), formateur, coach certifié.

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L'atout majeur du message publicitaire efficace.

 Cela commence comme un conte de fées. Et pourtant ! On raconte qu’il y avait à New York, sur le pont de Brooklyn, un mendiant aveugle. Un jour quelqu’un lui demanda combien les passants lui donnaient par jour en moyenne. Le malheureux répondit que la somme atteignait rarement deux dollars. L’inconnu prit alors la pancarte que le mendiant portait sur la poitrine et sur laquelle était mentionnée son infirmité. Il la retourna et écrivit quelques mots sur l’autre face. Puis la rendant à l’aveugle : « Voici, dit-il, je viens d’écrire sur votre pancarte une phrase qui accroîtra notablement vos revenus. Je reviendrai dans un mois. Vous me direz le résultat. » Et le mois écoulé : « Monsieur, dit le mendiant, comment vous remercier ? Je reçois maintenant dix, voire quinze dollars par jour. C’est merveilleux. Quelle est la phrase que vous avez écrite sur ma pancarte et qui me vaut tant d’aumônes ? »

C’est très simple, répondit l’homme. Il y avait : "Aveugle de naissance", j’ai écrit à la place : "Le printemps va venir, et je ne le verrai pas ".

Cette anecdote connue dans le milieu de la communication publicitaire, est rapportée par le célèbre publicitaire David 0’Gilvy qui prétend que cette histoire est vraie, qu’il l’a vraiment vécue… Certains ont de bonnes raisons d’en douter, mais peu importe : O’Gilvy utilise avant tout cette histoire pour mettre en évidence que, selon ses propres mots : « motiver, c’est une certaine manière de dire la vérité qui touche les individus. Les différentes façons de formuler un même message peuvent donc avoir des impacts très divers, et il faut en avoir bien conscience. C’est tout le pouvoir des mots. Trouvez la bonne façon de demander ce que vous voulez, et vous l’obtiendrez ».

 

 La copy strategy, l’outil de formulation du message.

Il existe, dans le domaine de la communication publicitaire, un outil de réflexion simple et facile à mettre en œuvre qui permet de formuler un message efficace. Il se nomme la copy strategy, processus de réflexion, qui consiste à répondre à quatre questions. Cette feuille de route peut être émise par la cellule commerciale d’une agence de communication et transmise alors à la cellule créative. Ce mode de formulation est à usage interne. Il n’est pas nécessaire, obligatoirement de le pratiquer. En effet, trois cas de figures peuvent se présenter :  certains publicitaires le connaissent et l’intègrent dans leur pratique du métier ; d’autres, bien qu’ils en aient connaissance, ne l’utilisent pas, alors que d’aucuns en méconnaissent même son existence. De plus, il existe plusieurs formes de copy strategy. Pour ma part, en tant que publicitaire, ce qui correspond à un des métiers que je pratique, je vous propose de découvrir ci-dessous, celle que j’utilise. Elle permet une réflexion opérationnelle en amont d’une action de communication externe, qu’il s’agisse, à titre d’exemples, de concevoir une campagne de presse industrielle ou grand public, un journal d’entreprise, une plaquette institutionnelle ou commerciale, un spot télé.

 

Les quatre questions que je me pose.

 

1 - Quelle est la différence qui va justifier l’existence du produit ou du service vis-à-vis du consommateur ?

     (Que doit-il rester dans l’esprit du public une fois la publicité terminée ? En fait pour qu’il reste quelque chose, il faut que la perception de mon produit ou de mon service soit différente de celle des concurrents).

 

 2 - Sur quels arguments s’appuyer pour exprimer cette différence ?

 

  • Au niveau du produit ou du service : définir la performance concrète, principale, susceptible d’entraîner l’adhésion de la cible …C’est la promesse.

 

  • Pour une même performance du produit ou du service, il peut exister pour la cible plusieurs types d’avantages « émotionnels » à utiliser le produit ou le service, qui font appel à des fonctions plus profondes (par exemple pour un produit cosmétique : se sentir bien, ou avoir une belle peau, ou faire l’admiration des autres) …C’est le bénéfice psychologique.

 

  • Cette performance et/ou ce bénéfice pour être crédible, gagnera le plus souvent à être justifié par une caractéristique du produit ou du service …C’est la justification de la promesse ou du bénéfice.

 

 3 - Quelle forme donner au message publicitaire ?

(A titre d’exemple, on peut être comparatif, agressif, humoristique, impliquant, etc. …C’est le ton de la publicité).

 

4 - Quels sont les éléments qui doivent impérativement figurer dans la publicité ?

(On doit prendre en compte un certain nombre de contraintes « techniques » qui influeront sur l’expression du message : visualisation du produit, logos, impératifs et/ou interdits juridiques. Format dans lequel on devra travailler, couleur, etc. Ce sont les impératifs de création).

 

Comme disait Nicolas Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ».

 

Daniel Weber

Conseil d’entreprise (grands groupes ; E.T.I), formateur, coach certifié.

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Gandhi, Staline, JFK : trois personnages historiques singuliers ; et pourtant un point commun.

Quel est le point commun entre un maître spirituel, un dictateur et un golden boy de la politique ? Trois destins diamétralement opposés, trois personnages ayant évolué dans des pays et des cultures différentes et qui ne se sont jamais rencontrés. Vous seriez tenté de répondre par la négative. Eh bien, ce serait une erreur. Avant de répondre à cette question, jetons un regard rapide sur la vie de ces personnages hors du commun.

 

Gandhi, la grande âme.

Mohandas Karamchand Gandhi, né en 1869 et mort assassiné en 1948,  est un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays. Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme le Mahatma Gandhi (du sanskrit, mahatma : « grande âme »), voire simplement Gandhi (« père » dans plusieurs langues en Inde). « Mahatma » étant toutefois un titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne.

Il a été un pionnier et un théoricien de la résistance à l'oppression par la désobéissance civile de masse, qui était fondée sur la non-violence, et qui a contribué à conduire l'Inde à l'indépendance. Il développa, au fil de ses actions pour la dignité humaine et la justice sociale, une méthode de désobéissance civile non-violente en Afrique du Sud, en organisant la lutte de la communauté indienne pour ses droits civiques. Il fut emprisonné plusieurs fois en Afrique du Sud et en Inde pour ses activités ; il passa en tout six ans en prison.

Hindou profondément religieux et adepte de la philosophie indienne, Gandhi vivait simplement. Il est reconnu comme le Père de la Nation en Inde, où son anniversaire est une fête nationale. Cette date a également été déclarée « Journée internationale de la non-violence » par l'assemblée générale des Nations Unies en 2007.

 

Staline, le tsar rouge.

Joseph Staline (1878 – 1953), est un révolutionnaire bolchevik et homme d'État soviétique d'origine géorgienne. Il dirigea l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) d’une main de fer à partir de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort en établissant un régime de terreur et de dictature personnelle absolue. Il transforma l'URSS en un État totalitaire . De structure psychique paranoïaque d’après les spécialistes, son comportement était caractérisé par un délire systématisé et cohérent, de persécution, de grandeur, et de jalousie.  Cela s’est traduit dans les faits, à des degrés divers, aux dires des historiens qui l’en jugent responsable, de la mort de plus de vingt millions de personnes.

 

JFK, le mythe fracassé.

John Fitzgerald Kennedy, dit Jack Kennedy, souvent désigné par ses initiales JFK (1917 – 1963),  a été le 35e président des États-Unis. Entré en poste le 20 janvier 1961, il est, à 43 ans, le plus jeune président élu des États-Unis, et également le plus jeune président à mourir assassiné, moins de trois ans après son entrée à la Maison-Blanche, le 22 novembre 1963, à l'âge de 46 ans. Destin tragique de cet homme aussi controversé qu’adulé dont l’ascension fut savamment orchestrée par son entourage.

 

La face cachée du mythe.

Durant sa présidence, le clan Kennedy devait avant tout cacher la vérité sur sa santé précaire qui fut gardée secrète de son vivant, conscient que sa publication aurait entraîné la fin de sa carrière. Autre aspect de sa personnalité qu’il fallait absolument occulter : sa relation particulière aux femmes qui était compulsive.

Un malade qui ne s’ignorait pas.

Né avec une colonne vertébrale instable selon un de ses chirurgiens, JFK est obligé d’utiliser des béquilles cachées au public, de se reposer fréquemment dans son fauteuil à bascule devenu célèbre, et à porter un corset dorsal de 20 centimètres. Dès sa jeunesse, il fut régulièrement hospitalisé du fait de sa santé fragile et par intermittence eut de douloureux problèmes gastriques (probablement l'intestin irritable). Il est de plus atteint de la maladie d'Addison, sorte de déficience (encore mortelle à son époque) des glandes surrénales, lesquelles produisent des hormones anti-douleurs osseuses. Pour les soulager, il reçoit régulièrement des injections de cortisone, de novocaïnes et de stéroïdes, et prend également des amphétamines, ce cocktail médicamenteux lui permettant de déployer une énergie hors du commun et d'assouvir une libido hyperactive.

L’homme à femmes.

John Kennedy était un insatiable coureur de jupons connu pour ses multiples conquêtes féminines, dont Marilyn Monroe. Séducteur, mais surtout consommateur : stagiaires, secrétaires, prostituées, mais aussi stars d'Hollywood. L'appétit sexuel du président était sans limite. Avec une telle réputation, Kennedy n'aurait pu de nos jours faire carrière en politique, ni même se faire élire à la Maison-Blanche.

Epilogue.

La disparition tragique de JFK fauché en pleine gloire a contribué à construire le mythe. Il était jeune, beau, intelligent, séduisant. Aucun homme, ni femme ne lui résistait. Dans le contexte naissant de la communication politique de l’époque, il a su jouer la carte de la modernité combinant l'utilisation de la radio, de la publicité, des sondages et de la télévision. C’est cette approche innovante à l’époque qui a fait de lui un président très populaire car il fut le premier d’entre eux à maîtriser les médias.

 

Le point commun ?

Afin de mieux comprendre ce que j’avance, j’ai volontairement pris en exemple des personnages connus, très différents les uns des autres, qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du 20ième siècle. Avec une incidence supplémentaire pour Ghandi qui est considéré comme un modèle, un guide, un maître spirituel aux yeux de beaucoup d’êtres humains. En tant qu’observateur et conseil en communication et relations humaines, je n’émets ici aucun jugement de valeur de quelque nature que ce soit. Je ne fais que constater des phénomènes. Il y a cependant un élément paradoxal qui, à la fois, les anime et les différencie : leur charisme personnel.

Un mystère qui n’en n’est pas un.

Un mystère aux yeux de beaucoup de personnes. En effet, le charisme est impalpable, mais présent. Certains essaient de le qualifier en parlant d’aura, d’autres de vibrations. C’est lui qui fait que l’on se souvient de manière prégnante d’une personne sans en connaître forcément la raison. Autre constat : il n’est pas lié à la beauté physique, la culture, l’intelligence, le milieu social, et pourtant il donne à l’individu cette propension à se distinguer sans que ce dernier soit dans une démarche volontariste pour être remarqué ; c’est un état naturel où la manipulation n’a pas sa place. Autre constat troublant : il n’est pas lié à la parole. Il se déploie dans le silence également. Car il n’est pas nécessaire de s’exprimer avec un discours structuré, pertinent. Si l’émetteur d’information tient des propos incohérents, le processus fonctionne aussi : ce n’est pas toujours l’impeccabilité du propos qui fait la qualité du rapport. Se déplacer dans l’espace, ou rester statique, utiliser des gestes ou non, ne change rien à la dimension charismatique. Faut-il en déduire que le charisme est l’apanage de quelques cadors ? La réponse est non. Le charisme n’est pas mystérieux. Le matériau qui le compose est au cœur de tout être humain. En fonction du parcours de certains, il se déploie ostentatoirement. Pour d’autres, il ne demande qu’à être révélé auprès de ceux chez qui il est endormi.

 

Les composantes du charisme.

Quel en est le secret ? Eh bien, il n’y en a pas. La clé pour comprendre, est simplement physique. Elle peut surprendre car méconnue, à la fois pour l’intellectuel et le profane, et pourtant elle est à la portée de tout le monde. Voici quelques éléments livrés à votre compréhension.

Deux éléments composent le charisme : la confiance objective, c’est-à-dire la confiance en nos références intellectuelles et la confiance subjective qui correspond à la maîtrise de notre physique et de notre sensibilité.

La confiance objective qui n’est pas en lien avec le charisme, s’acquiert à travers l’enseignement initial délivré à l’école, au lycée, à l’université. S’y rajoute tout ce que nous avons appris en dehors des formations initiales et qui se résume en deux mots : la culture générale dont l’addition à nos acquis intellectuels, nous permet, avec la maturité, d’avoir un certain nombre de matériaux intellectuels à la disposition de la parole.

La confiance subjective, quant à elle n’a jamais fait l’objet d’une étude approfondie dans un cycle scolaire ou universitaire. Pour moi, il s’agit, et c’est ainsi que je l’ai nommé, de la confiance en notre physique et en notre sensibilité. Je l’appelle donc, la confiance physique/sensible. Être présent dans la vie, dans n’importe quelle situation humaine que ce soit, nécessite, à mon sens, l’utilisation en permanence et en complémentarité, de ces deux paramètres.

Si l’on sait comment cultiver la confiance objective, c’est-à-dire intellectuelle, nous ne savons pas comment développer la confiance subjective, c’est-à-dire physique/sensible, car il s’agit là d’une discipline oubliée, récusée, interdite de séjour à l’école, au lycée, et plus encore à l’université. Et pour cause : nos enseignants n’ont jamais abordé ce thème dans le cadre de leur cursus universitaire et ne sont donc pas en mesure d’intervenir sur ce thème avec des outils appropriés. Ils peuvent ressentir une carence dans la maîtrise de la relation qu’ils établissent avec leurs élèves, mais ne savent pas comment y remédier.

En résumé :

 Confiance objective (intellectuelle) + confiance subjective (physique/sensible) = charisme.

 

L’apprentissage.

Les techniques de développement du charisme passent donc exclusivement par la pratique et l’entraînement d’exercices physiques simples, dont le but est d’acquérir la maîtrise de la confiance subjective c’est-à-dire physique / sensible. Un travail qui amènera l’expérimentateur à découvrir les outils de la maîtrise physique et à développer des réflexes qui s’intègreront naturellement dans les attitudes et comportements physiques de l’individu.

Seront concernés par ce travail spécifique :

  • les cordes vocales,
  • le diaphragme,
  • le cou et les vertèbres cervicales,
  • le regard (agilité et profondeur),
  • la respiration (claviculaire, abdominale, ventrale),
  • l’acquisition des réflexes justes contrôlés de manière inconsciente,
  • l’élimination des attitudes parasitaires,
  • l’élimination de l’inhibition physique et l’acquisition de la libération physique,
  • la maîtrise de l'élocution,
  • le timbre de voix et son registre,
  • vers l’acquisition de la maîtrise physique / sensible,
  • la détente dynamique (travail sur le rire).

Ce qui va compter, pour développer son charisme personnel, c’est donc le travail personnel, l’entraînement de ces techniques. Une contrainte, certes, mais un résultat spectaculaire pour celui qui s’y adonne.

Comme disait Montesquieu : « On ne sait que ce que l’on pratique ».

 

Daniel Weber

Conseil d’entreprise (grands groupes ; E.T.I), formateur, coach certifié.

Ancien comédien professionnel.

www.danielweber.fr

 

 

 

 

 

 

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Consultant en relations humaines, marketing et communication d'entreprise, formateur, coach, localisé à Strasbourg, j’ai pu accumuler des expériences et outils méthodologiques d’un début de carrière riche et varié dont j’ai tiré les éléments de ma pratique, en lien avec de nombreux secteurs de la vie économique : artisans, P.M.E, P.M.I, et grands groupes. Le point commun de mes interventions est l’action rapide basée sur les hommes, appuyée sur des méthodes structurées en marketing, communication publicitaire, communication humaine et résolution de problèmes.

  • Pour les petites et moyennes structures j’interviens avec une boîte à outils originale que j’ai mise au point, et qui me permet d’être opérationnel immédiatement.
  • Pour les grands groupes, j’utilise les mêmes outils performants adaptés à leurs cadres de références, suite à un audit préalable.  

Daniel Weber

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